Je lisais un article de Camille des Parenthèses (si vous ne connaissez pas son blog allez-y, elle écrit comme personne - et je ne vous dis pas ça parce qu'on avait lancé Candide ensemble). Elle vient de courir son premier marathon et racontait sa préparation, sa motivation et parfois ses obstacles liés à sa motivation pour sa préparation.
Je suis littéralement fascinée par les marathoniens et les triathlètes.
Je cours (un peu) et je connais donc l'effort que cela demande, les exigences aussi. Je reste comme hypnotisée par ces personnes capables de se dépasser, de se faire mal parfois pour se sentir bien; ces personnes qui ont le goût de l'effort, de l'abnégation. Plus que des aptitudes, plus que des jambes qui vont vite, plus que des bras qui rament fort, un mental qui les fait avancer !
Les sportifs font certainement partie des personnes que j'admire le plus pour toutes les raisons ci-dessus.
Cet article est aussi arrivé à un moment de mes réflexions sur ma vie et la personne que je suis.
L'âge aidant, j'apprends à vivre avec celle que je suis, moi et pas celle que j'aimerais être. A accepter aussi celle que je ne serai pas, ce n'est pas la peine, ce n'est pas pour moi.
Garder mes fantasmes pour ce qu'ils sont et laisser s'évanouir des mots que l'on prétend vouloir être des envies ou des objectifs.
J'apprends à prendre du recul, à ne pas vivre dans des regrets perpétuels. Des "et si" j'étais comme ça et si je faisais ça; Avoir une certaine forme de bienveillance envers mes freins et apprécier mes spécificités.
J'ai alors dressé une liste de choses qui, une fois n'est pas coutume, reprend tout ce que je ne ferai ni cette année ni les autres. Tout ce que je ne serai pas non plus, une sorte d'anti-résolutions finalement. Et aussi étrange que cela puisse paraître, cela fait plutôt beaucoup de bien.
Je suis littéralement fascinée par les marathoniens et les triathlètes.
Je cours (un peu) et je connais donc l'effort que cela demande, les exigences aussi. Je reste comme hypnotisée par ces personnes capables de se dépasser, de se faire mal parfois pour se sentir bien; ces personnes qui ont le goût de l'effort, de l'abnégation. Plus que des aptitudes, plus que des jambes qui vont vite, plus que des bras qui rament fort, un mental qui les fait avancer !
Les sportifs font certainement partie des personnes que j'admire le plus pour toutes les raisons ci-dessus.
Cet article est aussi arrivé à un moment de mes réflexions sur ma vie et la personne que je suis.
L'âge aidant, j'apprends à vivre avec celle que je suis, moi et pas celle que j'aimerais être. A accepter aussi celle que je ne serai pas, ce n'est pas la peine, ce n'est pas pour moi.
Garder mes fantasmes pour ce qu'ils sont et laisser s'évanouir des mots que l'on prétend vouloir être des envies ou des objectifs.
J'apprends à prendre du recul, à ne pas vivre dans des regrets perpétuels. Des "et si" j'étais comme ça et si je faisais ça; Avoir une certaine forme de bienveillance envers mes freins et apprécier mes spécificités.
J'ai alors dressé une liste de choses qui, une fois n'est pas coutume, reprend tout ce que je ne ferai ni cette année ni les autres. Tout ce que je ne serai pas non plus, une sorte d'anti-résolutions finalement. Et aussi étrange que cela puisse paraître, cela fait plutôt beaucoup de bien.
- Je ne courrai jamais un marathon ou ne ferai de triathlon : j'en ai bien rêvé, j'adorerais, mais je n'en suis pas capable. Moi j'aime courir, j'aime le sport, j'aime me défouler par le biais du sport. Mais j'aime aussi ma liberté de sportive - ce n'est d'ailleurs peut-être pas le mot me considérer comme sportive - et je n'aime pas la compétition, la contrainte liée à une échéance. J'aime la possibilité que je me donne de sécher un cours car j'ai un dîner, d'aller boire une bière après un running ou encore de rester au lit le samedi matin à regarder un épisode de this is us (ma dernière découverte; mon dieu que cette série me plait) plutôt que d'enfiler mes baskets aux aurores.
- Je ne serai jamais une fille Tinder : j'ai essayé, ça m'ennuie. Moi je rencontre mon amoureux à la caisse d'un supermarché, dans un avion ou à la réunion du mardi matin. Les conversations à travers un écran me lassent, m'agacent. (Tenez je ne serai jamais une fille à relations à distance non plus.J'ai essayé, ça m'a ennuyé). La fausse séduction, et puis surtout la séduction à tout prix, la spontanéité abandonnée pour l'objectif unique d'un coup d'un soir qui dans certains cas peut devenir l'histoire d'une vie je le sais, rien à faire, cela ne fonctionne pas avec moi.
- Je n'aurai jamais les cheveux à la garçonne: ça restera de l'ordre du fantasme d'un look que j'adore. C'est magnifique (ma soeur en est l'incarnation mais je n'ai ni le visage ni la grâce de ma soeur) alors je garde mes longueurs qui me ressemblent et moi je m'occupe de mon blond.
- Je ne serai jamais skateuse. Il est trop tard, j'ai trop de blocages sur le sujet (me suis cassée le pied en skate à Los Angeles il y a plus de 3 ans et ne suis pas remontée sur des roues depuis). Et pourtant, j'aimerais tant cela, me déplacer à Paris ou ailleurs sur ma board. Je me contente donc de l'eau... et c'est déjà pas mal.
- Je ne serai jamais l'exubérante, celle capable d'être le chef d'orchestre d'une soirée, d'un dîner, au coeur des regards, des attentions. Je suis plutôt la personne qui prend la parole devant tout un groupe en rougissant toujours un peu, le palpitant s'emballant de façon vertigineuse. Je suis à l'aise en petit comité : 5 personnes, ma limite. Plus ? Je reste en retrait, et me fais plus discrète. Je me révèle dans l'intimité, en face à face. En revanche j'ai des amis extravertis, qui prennent (beaucoup) de place et j'aime beaucoup ça.
- Dans le même genre, je ne serai jamais l'affirmée, qui sait toujours ce qu'il faut faire, ce qu'elle a envie de faire. Je suis une indécise qui doute de tout, tous les jours. Je suis entourée de gens, au bureau notamment, qui donnent l'impression de savoir exactement la bonne attitude à adopter, la bonne phrase à dire. Je les regarde, les admire un peu aussi car sans doute et c'est de cela dont il s'agit, je n'aurai jamais vraiment confiance en moi non plus... mais finalement, est-ce vraiment grave ?
- Le rapport de la photo avec cet article ? Elle Fanning et ce blond bébé, presque platine qui après de longues années à dire je le fais, je le fais pas, est ma prochaine demande chez le coiffeur - ce sera déjà une chose dont je serai capable.
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