Ou plutôt la matinée chaude de ce dimanche 08 juin. C'était quasiment impossible de passer à côté, que l'on ait couru ou pas d'ailleurs : les 10Kms de la We Own the Night, la course 100% féminine organisée par Nike. J'étais inscrite depuis le tout début et finalement c'est à la toute dernière minute que j'ai décidé de prendre le départ. Blessée au pied depuis plus 2 mois, sans grande amélioration, j'avais envie de goûter à l'événementiel si particulier de cette course et de tester mon pied aussi, car s'il est bon d'écouter les docteurs, il est parfois bon de s'écouter soi-même.
Bien le matin et bien strappée, j'ai enfilé mes baskets de running, mon short palmier trop court et le tee-shirt vert d'eau qui inondera le 12ème arrondissement ce dimanche matin. 8000 filles au départ ça fait du monde. L'ambiance est survoltée et avec notre Trendymood Crew (Noémi, Pauline, Violaine et Olivia) ont est archi-motivées. Je passe ma vie à avoir peur et je suis plutôt stressée. Je lasse 6 fois mes chaussures et répète que "j'ai oublié ma casquette. J'aurais du prendre ma casquette".
Je me place dans le sas de départ avec Violaine et Pauline en faisant promettre à Violaine de courir à mes côtés.
Musique à fond, DJ qui mix au platine et la coach NTC qui nous prépare un échauffement sur le Who Run the World de circonstance de Beyoncé. Le coeur monte, la pression aussi. Il fait déjà trop chaud. Puis vient le décompte, 10, 9, 8,... c'est parti ! Sur Twitter, sur différents blogs, vous avez du lire que la course était costaud, compliquée. C'est vrai !
J'avais vu le parcours, entendu parler du long faux plat du 2ème kilomètre qui finalement s'est plutôt bien passé. Je n'avais pas anticipé en revanche la chaleur (j'aurais VRAIMENT du prendre ma casquette) et ma condition physique bien diminuée après 10 semaines sans sport. Une folie que je me disais déjà à ce moment. Après le ravitaillement, un peu avant le 5ème kilomètres, le verre d'eau que je pensais bienfaiteur m'a donné la nausée. Première fois que cela m'arrive. Je ne bois jamais lors d'une course (mais j'avais chaud, et oublié ma casquette pardi). Autre première, je m'arrête, incapable d'aller plus loin. Je décide de marcher jusqu'à ce que je retrouve Violaine que j'avais distancée au premier kilomètre. Violaine n'arrive pas, mon égo va mal, je me sens un peu mieux, je repars en trottinant, en augmentant le son de mes écouteurs pour essayer de me motiver encore plus (et ne pas entendre ma respiration sans doute très compliquée du moment). Ma jambe droite pèse 1 tonne, ma jambe gauche strappée, 2 fois plus. C'est le 6ème kilomètre, je ne vois que des longues lignes droites, des petites côtes et des descentes trop courtes. Je marche à nouveau, cherche Violaine. Et puis le panneau 7 kilomètres est là, je pense à ce qu'a dit la coach avant le départ: "Dépassez-vous" et d'une certaine façon ça marche. Je l'ai fait avant, je le peux aujourd'hui. Ma foulée s'allonge jusqu'au panneau 9 kilomètres placé juste devant ce tunnel transformé en boite de nuit (ou alors le panneau était placé après, je n'en suis plus très sure, car c'est un peu étourdie que je suis sortie de ce tunnel. La signification de la lumière blanche à la sortie d'un tunnel a pris tout son sens !). Ce n'est plus le moment de flancher. Le plus long dernier kilomètre, une ligne droite interminable. Je n'en vois pas la fin, m'agace de ne pas pouvoir aller plus vite, je tente une dernière accélération lorsque j'aperçois le panneau arrivée. J'y suis, j'y suis arrivée, je ne me souviens pas avoir jamais aussi mal couru.
Je ne veux même pas savoir mon temps, et en fait, il est surtout l'heure de retrouver les copines. On partage notre ressenti, on rit, on prend des photos. Pauline l'as du chrono (qui a terminé la course en à peine 49 minutes) m'annonce le mien, 59,42mins. Ce temps plutôt mauvais pour moi (avant ma blessure, je visais moins des 50mins) me rend pourtant hyper fière.
Ce fut dur mais finalement très chouette. Et comme dirait Pauline, on a kissé notre race !
Bien le matin et bien strappée, j'ai enfilé mes baskets de running, mon short palmier trop court et le tee-shirt vert d'eau qui inondera le 12ème arrondissement ce dimanche matin. 8000 filles au départ ça fait du monde. L'ambiance est survoltée et avec notre Trendymood Crew (Noémi, Pauline, Violaine et Olivia) ont est archi-motivées. Je passe ma vie à avoir peur et je suis plutôt stressée. Je lasse 6 fois mes chaussures et répète que "j'ai oublié ma casquette. J'aurais du prendre ma casquette".
Je me place dans le sas de départ avec Violaine et Pauline en faisant promettre à Violaine de courir à mes côtés.
Musique à fond, DJ qui mix au platine et la coach NTC qui nous prépare un échauffement sur le Who Run the World de circonstance de Beyoncé. Le coeur monte, la pression aussi. Il fait déjà trop chaud. Puis vient le décompte, 10, 9, 8,... c'est parti ! Sur Twitter, sur différents blogs, vous avez du lire que la course était costaud, compliquée. C'est vrai !
J'avais vu le parcours, entendu parler du long faux plat du 2ème kilomètre qui finalement s'est plutôt bien passé. Je n'avais pas anticipé en revanche la chaleur (j'aurais VRAIMENT du prendre ma casquette) et ma condition physique bien diminuée après 10 semaines sans sport. Une folie que je me disais déjà à ce moment. Après le ravitaillement, un peu avant le 5ème kilomètres, le verre d'eau que je pensais bienfaiteur m'a donné la nausée. Première fois que cela m'arrive. Je ne bois jamais lors d'une course (mais j'avais chaud, et oublié ma casquette pardi). Autre première, je m'arrête, incapable d'aller plus loin. Je décide de marcher jusqu'à ce que je retrouve Violaine que j'avais distancée au premier kilomètre. Violaine n'arrive pas, mon égo va mal, je me sens un peu mieux, je repars en trottinant, en augmentant le son de mes écouteurs pour essayer de me motiver encore plus (et ne pas entendre ma respiration sans doute très compliquée du moment). Ma jambe droite pèse 1 tonne, ma jambe gauche strappée, 2 fois plus. C'est le 6ème kilomètre, je ne vois que des longues lignes droites, des petites côtes et des descentes trop courtes. Je marche à nouveau, cherche Violaine. Et puis le panneau 7 kilomètres est là, je pense à ce qu'a dit la coach avant le départ: "Dépassez-vous" et d'une certaine façon ça marche. Je l'ai fait avant, je le peux aujourd'hui. Ma foulée s'allonge jusqu'au panneau 9 kilomètres placé juste devant ce tunnel transformé en boite de nuit (ou alors le panneau était placé après, je n'en suis plus très sure, car c'est un peu étourdie que je suis sortie de ce tunnel. La signification de la lumière blanche à la sortie d'un tunnel a pris tout son sens !). Ce n'est plus le moment de flancher. Le plus long dernier kilomètre, une ligne droite interminable. Je n'en vois pas la fin, m'agace de ne pas pouvoir aller plus vite, je tente une dernière accélération lorsque j'aperçois le panneau arrivée. J'y suis, j'y suis arrivée, je ne me souviens pas avoir jamais aussi mal couru.
Je ne veux même pas savoir mon temps, et en fait, il est surtout l'heure de retrouver les copines. On partage notre ressenti, on rit, on prend des photos. Pauline l'as du chrono (qui a terminé la course en à peine 49 minutes) m'annonce le mien, 59,42mins. Ce temps plutôt mauvais pour moi (avant ma blessure, je visais moins des 50mins) me rend pourtant hyper fière.
Ce fut dur mais finalement très chouette. Et comme dirait Pauline, on a kissé notre race !
59min, mais c'est vachement bien !! surtout après 10 semaines sans sport... Malvi, tu gères !
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