Je fais une ellipse dans mon récit de voyage et saute une destination que j'ai pourtant profondément aimée sur laquelle je reviendrai plus tard.
Mais j'avais tellement envie de vous parler de Bacalar, coup de coeur numéro 2 de notre voyage.
Bacalar est en fait sans doute mon meilleur souvenir du voyage.
Ce n'était pourtant pas sur notre itinéraire de départ.
On l'avait annoté quelque part, en disant on verra. Et puis, nous avons en quelques jours coché la to-do des destinations; nous avions du temps pour une nouvelle étape.
On a pris la route la nuit, il y a 600kms depuis Merida. Il y a des bus plus ou moins rapides, nous étions dans le très rapide et nous sommes donc arrivées en plein milieu de la nuit. Il était 5h, un dimanche matin et il faisait un noir complet. Evidemment nous n'avions rien réservé nous contentant comme à chaque fois de noter 2-3 adresses intéressantes.
La ville nous a alors paru un poil hostile (et le chauffeur de bus totalement inquiétant au moment de nous donner nos valises : "cuidado, est muy peligroso" = faites attention, c'est dangereux par ici) (ndlr: Pas bienvenue à Bacalar; je veux faire demi-tour et élire domicile dans le bus trop climatisé quitte à être sous antihistaminique pour le restant de ma vie).
Le jour a chassé ces aprioris, nous révélant un lieu à la végétation dense et à l'eau turquoise accueillantes.
Il n'y a pas grand chose à faire à Bacalar (la ville compte un peu plus de 11 000 habitants). Son centre est tout petit mais rassemble pourtant plusieurs restaurants à la décoration digne des adresses les plus branchées d'Abbot Kinney à Los Angeles ou de notre marais national et autres boutiques de créateurs.
Elle me fait penser un peu à Formentera à Ibiza, sauvage, déconnectée, tranquille.
Bacalar c'est tout ça en effet. C'est une ville bohème où un sentiment de liberté profond se dégage.
Les gens marchent pieds-nus, les menus veggies s'accompagnent de jus ultra-frais, les robes sont encore plus légères, les looks improbables, variés, un tantinet 'hippies'... comme si chacun pouvait être la personne qu'il voulait être à Bacalar.
Notre logement et nos voisins étaient tous dans ce même esprit.
Je me demande toujours qui de l'oeuf ou la poule; est-ce le lieu qui rend les gens si paisibles et naturels ou est-ce parce que les gens aiment la simplicité, le calme qu'ils s'y rendent ?
Sur les conseils de Violaine, nous avons posé nos valises chez Lulu La Bruja, une auberge atypique mais comme on aimerait en croiser tout le temps. 1 seule douche et 1 seul toilette pour tout l'établissement, 1 box internet capricieuse, des cabanes rudimentaires mais terriblement attirantes face au lac, des hamacs suspendus qui appellent à la farniente, des menus et snacks healthy et fait maison toute la journée et pour lesquels les gens se déplacent de toute la ville (c'est peut-être ici que nous avons le mieux mangé de tout le séjour), des canoés pour les plus aventureux, des cours de yoga aussi pour qui veut.
Tout le lieu crie sérénité et convivialité. Le temps se suspend par ici.
On a envie de tomber amoureux à Bacalar, de se détacher des contraintes, des réflexes du quotidien, de choisir cette vie, déconnectée un peu de la réalité, de la mienne en tout cas.
Nos 48h prévues se sont alors transformées en 72h qu'on a voulu faire durer encore et encore profitant de ne rien faire ou presque, errant d'un hamac à un autre, d'un couchage à un autre, profitant du temps qui passe, tout simplement. Le plus simple devenant l'extraordinaire. Quel luxe dans nos quotidien sur-agités, sur-connectés. On a quitté Lulu la bruja, l'esprit léger, les yeux plein de larmes, et le coeur et la tête remplis de souvenirs et d'une certaine forme de gratitude aussi; celle d'avoir saisi à pleine mains, ne serait-ce que 72h, la magie Lulu La Bruja.
Mais j'avais tellement envie de vous parler de Bacalar, coup de coeur numéro 2 de notre voyage.
Bacalar est en fait sans doute mon meilleur souvenir du voyage.
Ce n'était pourtant pas sur notre itinéraire de départ.
On l'avait annoté quelque part, en disant on verra. Et puis, nous avons en quelques jours coché la to-do des destinations; nous avions du temps pour une nouvelle étape.
On a pris la route la nuit, il y a 600kms depuis Merida. Il y a des bus plus ou moins rapides, nous étions dans le très rapide et nous sommes donc arrivées en plein milieu de la nuit. Il était 5h, un dimanche matin et il faisait un noir complet. Evidemment nous n'avions rien réservé nous contentant comme à chaque fois de noter 2-3 adresses intéressantes.
La ville nous a alors paru un poil hostile (et le chauffeur de bus totalement inquiétant au moment de nous donner nos valises : "cuidado, est muy peligroso" = faites attention, c'est dangereux par ici) (ndlr: Pas bienvenue à Bacalar; je veux faire demi-tour et élire domicile dans le bus trop climatisé quitte à être sous antihistaminique pour le restant de ma vie).
Le jour a chassé ces aprioris, nous révélant un lieu à la végétation dense et à l'eau turquoise accueillantes.
Il n'y a pas grand chose à faire à Bacalar (la ville compte un peu plus de 11 000 habitants). Son centre est tout petit mais rassemble pourtant plusieurs restaurants à la décoration digne des adresses les plus branchées d'Abbot Kinney à Los Angeles ou de notre marais national et autres boutiques de créateurs.
Elle me fait penser un peu à Formentera à Ibiza, sauvage, déconnectée, tranquille.
Bacalar c'est tout ça en effet. C'est une ville bohème où un sentiment de liberté profond se dégage.
Les gens marchent pieds-nus, les menus veggies s'accompagnent de jus ultra-frais, les robes sont encore plus légères, les looks improbables, variés, un tantinet 'hippies'... comme si chacun pouvait être la personne qu'il voulait être à Bacalar.
Notre logement et nos voisins étaient tous dans ce même esprit.
Je me demande toujours qui de l'oeuf ou la poule; est-ce le lieu qui rend les gens si paisibles et naturels ou est-ce parce que les gens aiment la simplicité, le calme qu'ils s'y rendent ?
Sur les conseils de Violaine, nous avons posé nos valises chez Lulu La Bruja, une auberge atypique mais comme on aimerait en croiser tout le temps. 1 seule douche et 1 seul toilette pour tout l'établissement, 1 box internet capricieuse, des cabanes rudimentaires mais terriblement attirantes face au lac, des hamacs suspendus qui appellent à la farniente, des menus et snacks healthy et fait maison toute la journée et pour lesquels les gens se déplacent de toute la ville (c'est peut-être ici que nous avons le mieux mangé de tout le séjour), des canoés pour les plus aventureux, des cours de yoga aussi pour qui veut.
Tout le lieu crie sérénité et convivialité. Le temps se suspend par ici.
On a envie de tomber amoureux à Bacalar, de se détacher des contraintes, des réflexes du quotidien, de choisir cette vie, déconnectée un peu de la réalité, de la mienne en tout cas.
Nos 48h prévues se sont alors transformées en 72h qu'on a voulu faire durer encore et encore profitant de ne rien faire ou presque, errant d'un hamac à un autre, d'un couchage à un autre, profitant du temps qui passe, tout simplement. Le plus simple devenant l'extraordinaire. Quel luxe dans nos quotidien sur-agités, sur-connectés. On a quitté Lulu la bruja, l'esprit léger, les yeux plein de larmes, et le coeur et la tête remplis de souvenirs et d'une certaine forme de gratitude aussi; celle d'avoir saisi à pleine mains, ne serait-ce que 72h, la magie Lulu La Bruja.
- Robe Heimstone (old) et Realisation Par, modèle Ozie- Sandales New Look - Sac acheté à Merida -
*** BONNES ADRESSES ET INFOS PRATIQUES ***
- Restaurant Playita, il n'y a pas beaucoup de restaurants à Bacalar. Celui-ci malgré son nom façon station balnéaire révèle en fait un lieu charmant où l'on peut déjeuner et dîner à la lumière des lampions accrochés dans les arbres face au lac. Cocktails sophistiqués, desserts très french touch et ceviche ultra-frais, c'est l'adresse un peu plus haut de gamme mais néanmoins incontournable de la ville.
- Lula La Bruja, bien entendu, à la fois auberge, restaurant, point de rdv de la ville et d'ailleurs. Fait de bric et de broc et de beaucoup d'amour aussi. Le secret du bonheur.
- Pour y aller: bus depuis Merida (440 pesos soit un peu plus de 20€) ou depuis Tulum (220 pesos soit environ 10€).
Ca a l'air trop beau le Mexique ! Merci pour le voyage !!!
RépondreSupprimerDeltreylicious
http://deltreylicious.com
Hello :) je pars comme toi 15 jours au mexique cet été, on arrive à cancun et on trace sur valladolid direct...on a prévu 1 jour a valladolid pour visite de la ville et départ dans l'apres midi pour las coloradas retour à valladolid le soir et chichen itza le lendemain puis route pour merida ou nous y passerons 1.5 jours : ma question : on hésite a zapper merida pour passer plus de temps a valladolid.
RépondreSupprimervoila mon programme pour avis (les 6 jours a tulum sont nécessaires pour se reposer après 1 an sans vacances c'est voulu)
12/08 - arrivée à cancun - nuit
13/08 : départ pour Valladolid tôt - visite de la ville - cenote Oxman - route pour Rio Lagartos (Las coloradas, tour en bateau) - retour Valladolid
14/08 Chichen Itza - Izamal - Mérida
15/08 Merida
16/08 Uxmal - Campeche
17/08 Départ tôt pour Bacalar (5h15 de route)
18/08 Bacalar
19/08 Bacalar - Cenote Azul - Tulum
20 au 26/08 - Tulum (réserve de Sian ka'an, Kanlum laggon, ruines mayas Tulum, Akumal)
merci pour tes conseils <3