Cet été, j'ai laissé les vacances aux autres pour mieux partir, plus tard, plus loin.
J'ai profité d'un Paris presque vide et rempli mon agenda de petits week-ends et de grandes soirées.
C'était le programme de celui-ci. Cap sur Deauville où je n'étais jamais allée. L'envie de bleu, de sable entre les orteils. La simple envie de se barrer (désolée) de Paris ne serait-ce que le temps d'une journée et prolonger encore un peu l'été qui file à toute allure.
On avait regardé la météo, croisé fort les doigts pour que le soleil annoncé ne disparaisse pas et on avait déjà fait notre programme de la journée, impatient comme si on partait à l'autre bout du monde.
On avait dit on se baigne, on bronze, on boit, on bouffe. Les 4 B du bonheur.
"Et puis tu ne connais pas Deauville, ce n'est pas possible on doit aller manger des fruits de mer à Deauville". On avait aussi dit tout ce qui se passe à Deauville, reste à Deauville, je ne vais donc pas tout vous raconter (surtout pas tout vous montrer) mais en voici un petit (enfin façon de parler) résumé.
L'idée était donc d'en profiter le temps d'une courte journée. Alors on est partis, très tôt, un samedi matin. On a attrapé le premier train, après un réveil que je n'ai pas entendu sonné, une nuit bien trop courte et une gueule de bois un peu trop carabinée (la partie grandes soirées de mon été à Paris).
Les yeux encore tout collés, la bouteille d'eau vissée à la main, le panier de plage dans l'autre, et des fous rires déjà largement entamés (la SNCF a presque réussi à nous faire aimer le train), on y était.
Il parait qu'il y a des traditions que l'on se doit de respecter. La première : peu importe l'heure, le jour, l'état, dès son arrivée à Deauville, il faut consommer verre(s) de vin et crustacées. Il était 10h30, même pas peur, un peu mal, mais finalement tellement bon. Aucun doute que je la perpétuerai cette tradition.
Et puis, la plage enfin. Bondée, pas franchement jolie, mais on a quand même étalé nos serviettes presque aussi rapidement que mon sprint le matin-même pour attraper mon train, répétant combien on était bien et courant à l'eau en s'arrosant, jouant à tenir le plus longtemps en équilibre, aux sirènes (un peu abimées les sirènes) ou au requin pour faire peur avant d'aller s'échouer sur nos serviettes au rythme de sons des année 80 (!) (Oui, on a été de ces personnes un peu insupportables qui ne supportaient pourtant pas le bruit des autres)
Le ventre a commencé à gargouiller, les téléphones ont sonné, le deuxième groupe de notre petite troupe nous attendait.
Les fruits de mer, enfin.
On a commandé beaucoup trop de bulots et de crevettes et il n'y en avait pas encore assez. On a alors enchaîné avec des moules, beaucoup trop et pas encore assez, une tartine de pain beurre, puis deux, jusqu'à en perdre le compte pour accompagner, car des crustacées sans pain au beurre salé c'est comme un été sans soleil, ou un dimanche sans paresser : impensable.
A chaque bouchée j'ai soupiré de satisfaction, la bouchée du bonheur, encore une.
On est reparti direction la mer, on a joué à agacer les plus grands, à faire comme si on était tout petits.
Et on reparti, les cheveux et les maillots toujours un peu mouillés; Ridicules à être moqués, ridicules à s'en moquer.
Et rentrer chez soi. La peau qui porte les traces d'une journée au soleil, les yeux fatigués mais tellement, tellement boostée pour affronter la rentrée, enfin celle des autres.
Bonne reprise alors pour ceux qui rentrent de vacances et bon lundi pour les autres à qui je souhaite d'avoir passé des journées d'été aussi chouettes que celle-ci.
J'ai profité d'un Paris presque vide et rempli mon agenda de petits week-ends et de grandes soirées.
C'était le programme de celui-ci. Cap sur Deauville où je n'étais jamais allée. L'envie de bleu, de sable entre les orteils. La simple envie de se barrer (désolée) de Paris ne serait-ce que le temps d'une journée et prolonger encore un peu l'été qui file à toute allure.
On avait regardé la météo, croisé fort les doigts pour que le soleil annoncé ne disparaisse pas et on avait déjà fait notre programme de la journée, impatient comme si on partait à l'autre bout du monde.
On avait dit on se baigne, on bronze, on boit, on bouffe. Les 4 B du bonheur.
"Et puis tu ne connais pas Deauville, ce n'est pas possible on doit aller manger des fruits de mer à Deauville". On avait aussi dit tout ce qui se passe à Deauville, reste à Deauville, je ne vais donc pas tout vous raconter (surtout pas tout vous montrer) mais en voici un petit (enfin façon de parler) résumé.
L'idée était donc d'en profiter le temps d'une courte journée. Alors on est partis, très tôt, un samedi matin. On a attrapé le premier train, après un réveil que je n'ai pas entendu sonné, une nuit bien trop courte et une gueule de bois un peu trop carabinée (la partie grandes soirées de mon été à Paris).
Les yeux encore tout collés, la bouteille d'eau vissée à la main, le panier de plage dans l'autre, et des fous rires déjà largement entamés (la SNCF a presque réussi à nous faire aimer le train), on y était.
Il parait qu'il y a des traditions que l'on se doit de respecter. La première : peu importe l'heure, le jour, l'état, dès son arrivée à Deauville, il faut consommer verre(s) de vin et crustacées. Il était 10h30, même pas peur, un peu mal, mais finalement tellement bon. Aucun doute que je la perpétuerai cette tradition.
Et puis, la plage enfin. Bondée, pas franchement jolie, mais on a quand même étalé nos serviettes presque aussi rapidement que mon sprint le matin-même pour attraper mon train, répétant combien on était bien et courant à l'eau en s'arrosant, jouant à tenir le plus longtemps en équilibre, aux sirènes (un peu abimées les sirènes) ou au requin pour faire peur avant d'aller s'échouer sur nos serviettes au rythme de sons des année 80 (!) (Oui, on a été de ces personnes un peu insupportables qui ne supportaient pourtant pas le bruit des autres)
Le ventre a commencé à gargouiller, les téléphones ont sonné, le deuxième groupe de notre petite troupe nous attendait.
Les fruits de mer, enfin.
On a commandé beaucoup trop de bulots et de crevettes et il n'y en avait pas encore assez. On a alors enchaîné avec des moules, beaucoup trop et pas encore assez, une tartine de pain beurre, puis deux, jusqu'à en perdre le compte pour accompagner, car des crustacées sans pain au beurre salé c'est comme un été sans soleil, ou un dimanche sans paresser : impensable.
A chaque bouchée j'ai soupiré de satisfaction, la bouchée du bonheur, encore une.
On est reparti direction la mer, on a joué à agacer les plus grands, à faire comme si on était tout petits.
Et on reparti, les cheveux et les maillots toujours un peu mouillés; Ridicules à être moqués, ridicules à s'en moquer.
Et rentrer chez soi. La peau qui porte les traces d'une journée au soleil, les yeux fatigués mais tellement, tellement boostée pour affronter la rentrée, enfin celle des autres.
Bonne reprise alors pour ceux qui rentrent de vacances et bon lundi pour les autres à qui je souhaite d'avoir passé des journées d'été aussi chouettes que celle-ci.
Très sympa ton récit, on s'y croirait !
RépondreSupprimer3 ans à Paris et je n'ai pourtant jamais mis les pieds à Deauville...
Haha elle avait l'air bien fun cette journée !
RépondreSupprimerAller à Deauville est une des choses notées sur ma liste quand j'habiterai à Paris.
J'éviterai peut-être la gueule de bois (quoique!) mais ton programme avait l'air bien cool en tout cas :)
Julie
tu as bien raison! je trouve que les étés à Paris sont superbes, on a tellement de choses à faire! si j'étais pas "obligée" de prendre mes vacances en juillet ou aout a cause du taff de mon copain, je ne le ferai pas! très belles photos de deauville! je ne suis pas fan de la plage non plus, mais pour un weekend cest toujours une bonne excursion!
RépondreSupprimerxxx
www.once-in-paris.com
Je n'avais jamais vu la plage de Deauville aussi bondée! J'aime y aller à la fin du printemps ou à l'automne, parfois juste une journée. Je ne m'y suis jamais baignée mais respirer l'air marin de Normandie me suffit! Et comme toi, à chaque fois on se fait de chouette tablées, miam!
RépondreSupprimerclaire