Voilà, on y est le premier jour d'une nouvelle année. J'aime beaucoup ces moments symboliquement très forts, ces débuts d'année où l'on se permet de rêver à tout. Ces élans d'optimisme qui font du bien.
J'ai profité de quelques jours de vacances loin de Paris pour me poser un peu et faire le bilan de cette année qui s'est écoulée. Une petite introspection couchée ici, même si je ne suis pas très forte à cet exercice.
Je n'ai pas vraiment l'habitude de parler de moi sur ce blog, je me montre beaucoup (ah bon ?) mais me dévoile pourtant peu.
Une première en 2015 pour parler de 2014.
2014, une année coupée en 2 comme 2 morceaux bien distincts que rien ou presque ne semble lier. Les sensations sont nouvelles et les 12 mois passés me paraissent appartenir à des époques différentes. J'ai choisi de ne garder en mémoire que les 6 derniers mois. Je suis une autruche et il m'est difficile d'affronter les situations compliquées et le premier semestre de l'année 2014, même s'il a apporté son petit bouquet d'événements magiques (je ne suis pas sure de l'avoir mentionné ici, mais j'ai été en charge de la rédaction du hors-série féminin de Surf Session en avril dernier et depuis je travaille régulièrement avec eux et rien que le dire me procure un très grand sentiment de fierté) me laisse un goût amer et une sensation d'inconfort quand j'y repense (et aussi une blessure au pied qui ne guérit toujours pas convenablement).
De janvier à aujourd'hui, 2014 a donc été une année inattendue qui ne ressemble ni même de loin, aux minces projections que je pouvais avoir; je me demande si je vais continuer à établir la liste des choses à faire que je note consciencieusement chaque année. C'est une petite habitude que j'ai depuis le lycée et dans laquelle j'ajoute des choses plus ou moins saugrenues (embrasser ce garçon, découvrir tel pays, ajouter cette paire de chaussures Acne ou Balenciaga à mon dressing) (svp, ne me jugez pas) (car oui je sais, avoir une paire de chaussures Acne ou Balenciaga n'est pas l'objectif final d'une année). (Mais le garçon en question était vraiment très, très beau). Cette année, j'ai coché peu de cases de cette bucket-list et pourtant j'ai l'impression d'avoir abattu des tas de murs, accompli des choses pas toujours matérialisables ou transcriptibles.
Est-ce que ce serait pas plutôt ça l'important ?
J'ai beaucoup grandi, énormément appris cette année, j'ai pleuré et ri à en pleurer. Je n'ai pas vraiment aimé un garçon (bien que mon estomac se soit noué, mon esprit troublé et j'ai senti arriver, là tout proche, ces battements d'ailes dans le bas du ventre) mais d'amitiés et des nouveaux projets je suis tombée folle amoureuse. On peut se nourrir de ça je crois.
Je suis de ces personnes qui ont du mal à trouver leur place, un peu comme un nouveau meuble dont on ne sait que faire. J'ai tendance à me sentir toujours de trop ou pas à la hauteur. Cette année, j'ai l'impression d'avoir réussi à trouver la place à occuper dans cette grande pièce.
Il y a eu et il restera j'espère, les gens bienveillants qui me font gagner en confiance, ils se reconnaitront. L'un de mes plus gros défauts semble-t-il, est mon manque de confiance en moi (ça et mon insatisfaction permanente, et mes bouderies dignes d'une enfant de 3 ans- même ma nièce ne boude pas autant- et mes réactions bizarres quand je bois trop de champagne l'estomac vide aussi)(qu'on me dit, moi je ne me souviens pas).
L'une des raisons principales de ce changement ? Un nouveau job et un quotidien qui s'en voit bouleversé... pour le meilleur. Je n'aurais pas pensé. Je fonctionne à l'affect, je suis une éponge à émotions, archi-dure, froide souvent mais aussi hyper sensible. Pas franchement carriériste, je privilégie mes rapports avec mes collègues, mes supérieurs. Je suis bien au travail si je suis bien avec les gens qui m'entourent au travail... et je n'ai jamais été aussi bien entourée.
Je signe d'ailleurs mon CDI à mon retour des 'vacances du Père Noël' (copyright, ma nièce, ce petit être merveilleux qui me rend si fière, si heureuse, meilleure également en sa compagnie. Cet enfant sera je crois le positif pour chaque année écoulée).
Rapidement par ici aussi, je prévois un peu de changement, pas grand chose mais plus de 'brèves', de moments de vie je dirais, un peu moins de look peut-être ou en tout cas un peu plus de moi si le temps me le permet.
Car cette année si j'ai bien appris une chose est de lâcher prise; lâcher prise sur la bouffe, le sport, les gens, mes to-do list, et même mes heures de sommeil. Saisir chaque moment, chaque occasion de m'amuser, d'aller à la rencontre des autres, simplement accepter que tout aille pour le mieux. ça semble si consensuel ou attendu dit comme ça, mais croyez-moi ça n'a jamais été une chose évidente.
J'ai appris également ces derniers mois à me détacher du regard des autres, m'ouvrir à ces mêmes autres, communiquer et affronter ces situations parfois difficiles (l'autruche commence à lever la tête). 2014 ou l'année de l'apprentissage de moi-même. Evidemment, rien n'est encore acquis et j'ai des rechutes de confiance, des moments où je me plonge dans le mutisme, incapable de gérer ce que j'ai à dire et ce que je ressens. Rome ne s'est pas construite en un jour (ni même Paris ou Buenos Aires ; Oh Buenos Aires !).
Bref, 2014 l'année où je suis bien dans mes pompes (Acne ou Balenciaga ?).
Mes projets sont arrêtés à la fin du mois de janvier (je pars au Sri Lanka, surfer un peu, découvrir beaucoup) et je ne sais pas qu'attendre de 2015. J'ai dit : j'arrête les listes et les projections (j'ai quand même annoté dans un brouillon gmail que je voulais courir à Central Park et découvrir la Corse, déménager aussi peut-être). Quelqu'un qui part plusieurs mois au brésil en février m'a demandé il y a quelques jours de le rejoindre. Lorsque je lui ai fait remarquer quelle chance il avait, il a rétorqué que ça ne tenait qu'à moi de saisir cette chance. J'ai réfléchi quelques secondes et répondu que j'aime la vie que je mène en ce moment et que je ne voulais pas en changer. Alors c'est tout ce dont j'ai envie pour cette nouvelle année je crois.
A mon tour, je vous souhaite que 2015 vous apporte tout ce que vous désirez, qu'elle vous soit douce comme un samedi matin sous la couette et joyeuse comme un dîner entre amis que vous chérissez.
J'ai profité de quelques jours de vacances loin de Paris pour me poser un peu et faire le bilan de cette année qui s'est écoulée. Une petite introspection couchée ici, même si je ne suis pas très forte à cet exercice.
Je n'ai pas vraiment l'habitude de parler de moi sur ce blog, je me montre beaucoup (ah bon ?) mais me dévoile pourtant peu.
Une première en 2015 pour parler de 2014.
2014, une année coupée en 2 comme 2 morceaux bien distincts que rien ou presque ne semble lier. Les sensations sont nouvelles et les 12 mois passés me paraissent appartenir à des époques différentes. J'ai choisi de ne garder en mémoire que les 6 derniers mois. Je suis une autruche et il m'est difficile d'affronter les situations compliquées et le premier semestre de l'année 2014, même s'il a apporté son petit bouquet d'événements magiques (je ne suis pas sure de l'avoir mentionné ici, mais j'ai été en charge de la rédaction du hors-série féminin de Surf Session en avril dernier et depuis je travaille régulièrement avec eux et rien que le dire me procure un très grand sentiment de fierté) me laisse un goût amer et une sensation d'inconfort quand j'y repense (et aussi une blessure au pied qui ne guérit toujours pas convenablement).
De janvier à aujourd'hui, 2014 a donc été une année inattendue qui ne ressemble ni même de loin, aux minces projections que je pouvais avoir; je me demande si je vais continuer à établir la liste des choses à faire que je note consciencieusement chaque année. C'est une petite habitude que j'ai depuis le lycée et dans laquelle j'ajoute des choses plus ou moins saugrenues (embrasser ce garçon, découvrir tel pays, ajouter cette paire de chaussures Acne ou Balenciaga à mon dressing) (svp, ne me jugez pas) (car oui je sais, avoir une paire de chaussures Acne ou Balenciaga n'est pas l'objectif final d'une année). (Mais le garçon en question était vraiment très, très beau). Cette année, j'ai coché peu de cases de cette bucket-list et pourtant j'ai l'impression d'avoir abattu des tas de murs, accompli des choses pas toujours matérialisables ou transcriptibles.
Est-ce que ce serait pas plutôt ça l'important ?
J'ai beaucoup grandi, énormément appris cette année, j'ai pleuré et ri à en pleurer. Je n'ai pas vraiment aimé un garçon (bien que mon estomac se soit noué, mon esprit troublé et j'ai senti arriver, là tout proche, ces battements d'ailes dans le bas du ventre) mais d'amitiés et des nouveaux projets je suis tombée folle amoureuse. On peut se nourrir de ça je crois.
Je suis de ces personnes qui ont du mal à trouver leur place, un peu comme un nouveau meuble dont on ne sait que faire. J'ai tendance à me sentir toujours de trop ou pas à la hauteur. Cette année, j'ai l'impression d'avoir réussi à trouver la place à occuper dans cette grande pièce.
Il y a eu et il restera j'espère, les gens bienveillants qui me font gagner en confiance, ils se reconnaitront. L'un de mes plus gros défauts semble-t-il, est mon manque de confiance en moi (ça et mon insatisfaction permanente, et mes bouderies dignes d'une enfant de 3 ans- même ma nièce ne boude pas autant- et mes réactions bizarres quand je bois trop de champagne l'estomac vide aussi)(qu'on me dit, moi je ne me souviens pas).
L'une des raisons principales de ce changement ? Un nouveau job et un quotidien qui s'en voit bouleversé... pour le meilleur. Je n'aurais pas pensé. Je fonctionne à l'affect, je suis une éponge à émotions, archi-dure, froide souvent mais aussi hyper sensible. Pas franchement carriériste, je privilégie mes rapports avec mes collègues, mes supérieurs. Je suis bien au travail si je suis bien avec les gens qui m'entourent au travail... et je n'ai jamais été aussi bien entourée.
Je signe d'ailleurs mon CDI à mon retour des 'vacances du Père Noël' (copyright, ma nièce, ce petit être merveilleux qui me rend si fière, si heureuse, meilleure également en sa compagnie. Cet enfant sera je crois le positif pour chaque année écoulée).
Rapidement par ici aussi, je prévois un peu de changement, pas grand chose mais plus de 'brèves', de moments de vie je dirais, un peu moins de look peut-être ou en tout cas un peu plus de moi si le temps me le permet.
Car cette année si j'ai bien appris une chose est de lâcher prise; lâcher prise sur la bouffe, le sport, les gens, mes to-do list, et même mes heures de sommeil. Saisir chaque moment, chaque occasion de m'amuser, d'aller à la rencontre des autres, simplement accepter que tout aille pour le mieux. ça semble si consensuel ou attendu dit comme ça, mais croyez-moi ça n'a jamais été une chose évidente.
J'ai appris également ces derniers mois à me détacher du regard des autres, m'ouvrir à ces mêmes autres, communiquer et affronter ces situations parfois difficiles (l'autruche commence à lever la tête). 2014 ou l'année de l'apprentissage de moi-même. Evidemment, rien n'est encore acquis et j'ai des rechutes de confiance, des moments où je me plonge dans le mutisme, incapable de gérer ce que j'ai à dire et ce que je ressens. Rome ne s'est pas construite en un jour (ni même Paris ou Buenos Aires ; Oh Buenos Aires !).
Bref, 2014 l'année où je suis bien dans mes pompes (Acne ou Balenciaga ?).
Mes projets sont arrêtés à la fin du mois de janvier (je pars au Sri Lanka, surfer un peu, découvrir beaucoup) et je ne sais pas qu'attendre de 2015. J'ai dit : j'arrête les listes et les projections (j'ai quand même annoté dans un brouillon gmail que je voulais courir à Central Park et découvrir la Corse, déménager aussi peut-être). Quelqu'un qui part plusieurs mois au brésil en février m'a demandé il y a quelques jours de le rejoindre. Lorsque je lui ai fait remarquer quelle chance il avait, il a rétorqué que ça ne tenait qu'à moi de saisir cette chance. J'ai réfléchi quelques secondes et répondu que j'aime la vie que je mène en ce moment et que je ne voulais pas en changer. Alors c'est tout ce dont j'ai envie pour cette nouvelle année je crois.
A mon tour, je vous souhaite que 2015 vous apporte tout ce que vous désirez, qu'elle vous soit douce comme un samedi matin sous la couette et joyeuse comme un dîner entre amis que vous chérissez.
Les photos qui illustrent ce billet ont été prises pendant mes quelques jours plein de douceurs, de longues balades, de chocolat blanc aux éclats de coco et de matinées sous la couette dans ma Bretagne natale qui nous a offert, une fois de plus, son plus beau spectacle.
Superbe article ! C'est plein d'optimisme et c'est ce que je veux pour cette nouvelle année. Comme tu le dis si bien, il y a des choses futiles qui nous rendent heureux (les chaussures !) mais aussi des événements marquants qui nous touchent et nous changent...
RépondreSupprimerTu n'en parles ni dans ton récit de 2014 ni dans tes projets de 2015, alors je me permets de te poser une question : qu'en est-il de Candide Magazine ?
En tout cas, je te souhaite une très bonne année 2015, qu'elle soie remplie de moments intenses !
Très belle année Malvina. Je te souhaite plein de jolies choses, encore mieux que cette fin d'année 2014 et que tu réussisses à trouver cette confiance en toi. En tout cas à les yeux tu es une très jolie personne ! Bisous
RépondreSupprimerJ'ai dû lire quatre voir cinq fois ton article et je t'avoue avoir pleuré la première fois... je sais ce que je dois faire pour pouvoir être moi aussi (peut être) (enfin) heureuse mais je n'arrive pas à lâcher prise ... Je me reconnais tellement dans ton portrait, dans tes looks, dans les beuveries le ventre vide (ehh oui ...) que cette fin heureuse aurait pu être mienne sauf que non ...
RépondreSupprimerJe n'ai plus trop foi en l'avenir et je cherche toujours ma place (je me demande parfois à quoi je sers et je ris toute seule en me disant que je ne laisserai aucune trace dans ce monde à part de la poussière de moi :) )
Espérons que 2015 soit la bonne *fingers crossed*, en tout cas je te souhaite sincèrement le meilleur!
M.
Belle et Heureuse année à toi Malvina !
RépondreSupprimerJ'espère que 2015 te permettra tout simplement d'être heureuse de bout en bout !
Il me serre aussi un peu le coeur ton bilan, mais j'y vois aussi beaucoup de positif et d'avancées... et ça c'est drôlement chouette, on sent que tu te "retrouves" un peu. J'espère qu'on arrivera à se voir un peu en 2015 en tout cas ! Des bisous.
RépondreSupprimerHello ! Je me disais récemment que j'aimais beaucoup ta personnalité et ce que tu dégages sur les réseaux sociaux, et qu'il était bien dommage que ton blog soit limité à ton dressing. Je ne peux que t'encourager à te livrer davantage, car derrière les jolies fringues il y a l'air d'avoir une sacrée nana :) Je me reconnais beaucoup dans tout ce que tu es (manque de confiance en soi, amour des gens plus que de la carrière, goût pour la mode, le surf, les voyages, la difficulté d'assumer son côté féminin...) alors en savoir plus me ferait bien plaisir ! En attendant, je te souhaite une très bonne année.
RépondreSupprimerMalvina, je suis une lectrice de l'ombre en général, mais ton billet a résonné très fort en moi. Moi aussi mon année 2014 a été coupée en deux de manière très nette, avec une première moitié surréaliste de douleur et d'incompréhension, et une deuxième où j'ai découvert la profondeur de certaines amitiés, la force de mes liens familiaux... et je me redessine moi-même petit à petit. J'apprends à lâcher prise, à être plus dans l'instant. A ne pas trop projeter.
RépondreSupprimerJ'ai parlé beaucoup de moi mais je voulais juste te dire que tes mots m'avaient touchée et je voulais t'en remercier. Profite bien du Sri Lanka !