Je vous disais donc que lors du long week-end à l'ucpa de Hyeres, il y a avait au programme une demi-journée consacrée à la plongée. J'étais vraiment super excitée à cette idée. J'ai toujours grandi près de l'eau et sais nager depuis que j'ai 4 ans et demi mais je n'avais jamais fait de plongée.
C'était dans la liste de mes envies qui comme souvent n'est jamais finalement une priorité. Plein d'envie, pas assez de temps et encore plus d'appréhension. C'est fou comme lorsque l'on vieillit, on développe des angoisses à l'idée de tester de nouvelles disciplines ou de nouveaux sports. Une peur de l'échec plus consciente peut-être ? Une crainte de ne pas pouvoir s'y consacrer à fond ou de n'être jamais assez bon ? Je ne sais pas. Mais une chose est sure c'est qu'on a tort de se limiter à cela.
Peur au ventre d'ailleurs, nous voilà parties avec notre groupe de filles du week-end pour une après-midi plongée. Première étape et pas des moindres, le choix de l'équipement. Le regard inquisiteur du prof qui évalue le tour des cuisses, des hanches pour déterminer quelle taille convient.
Passée l'humiliation de l'enfilage de la combi, qui demande l'aide d'environ 18 personnes, voire d'un hélitreuillage (je ne râlerai plus JAMAIS lorsque je devrai enfiler une combi-short pour le surf. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je serai condamnée à porter une combinaison de plongée 16 heures d'affilée debout au soleil), les 5 mm de néoprène moulés sur chaque partie du corps existante, nous embarquons direction le Cap des mèdes, non sans avoir porter nos bouteilles de 20 kgs jusqu'au bateau. La plongée ça se mérite !
L'eau est transparente et depuis le zodiaque on peut déjà apercevoir ce qui se passe 6 mètres plus bas (et constater sous mes yeux impuissants la chute lente de mes lunettes de soleil favorites. Paix à leur âme.) Pendant ce temps, un mélange d'appréhension et d'excitation se fait ressentir pour les novices. Chez les habitués, l'excitation l'emporte. Les habitués s'en vont, les novices plongent tour à tour.
J'ai peur, des ces peurs qui te donnent envie de fuir plutôt que de les affronter. Peur de ne pas contrôler ma respiration, peur d'étouffer (encore plus que sous ma combinaison), de me sentir prise au piège sous les fonds, de paniquer. Peur de ce grand plongeon vers l'inconnu.
L'attente est longue, je vois chaque personne remonter une à une. Vient enfin mon tour. J'ai intégré chacune des instructions répétées 100 fois dans ma tête, fermé la combinaison, enfilé la cagoule, glissé les palmes, craché dans le masque pour éviter la buée. (la plongée, c'est sexy !). On m'accroche une ceinture de plomb à la taille (c'est bien la première fois de ma vie où on doit m'alourdir. La plongée, ça me plait déjà beaucoup), le bloc sur le dos puis le détendeur dans la bouche, c'est parti ! Première sensation, je suis sous l'eau mais respire comme si j'étais sur la terre ferme, ça me semble naturel et c'est agréable. Le prof me tient le bras et m'emmène un peu plus bas, je n'entends rien que mon souffle régulier et étrangement calme. Je suis bien, apaisée. Mes yeux regardent partout, mes mains frôlent ce qui m'entoure. Le prof me lâche alors et me fait signer de le suivre encore un peu plus bas.
Mon corps est si léger, à l'aise là-dessous, comme si il n'existait plus, qu'il ne restaient que ma respiration, mon regard et toutes les émotions hallucinantes qui se bousculaient dans ma tête. Je voudrais ressentir cela pour toujours.
Je remonte euphorique, avec une seule envie, celle de redescendre au plus vite.
Sur les dernières campagnes Roxy Outdoor, ils titrent Life looks better underwater. Je ne peux pas être plus d'accord.
C'était dans la liste de mes envies qui comme souvent n'est jamais finalement une priorité. Plein d'envie, pas assez de temps et encore plus d'appréhension. C'est fou comme lorsque l'on vieillit, on développe des angoisses à l'idée de tester de nouvelles disciplines ou de nouveaux sports. Une peur de l'échec plus consciente peut-être ? Une crainte de ne pas pouvoir s'y consacrer à fond ou de n'être jamais assez bon ? Je ne sais pas. Mais une chose est sure c'est qu'on a tort de se limiter à cela.
Peur au ventre d'ailleurs, nous voilà parties avec notre groupe de filles du week-end pour une après-midi plongée. Première étape et pas des moindres, le choix de l'équipement. Le regard inquisiteur du prof qui évalue le tour des cuisses, des hanches pour déterminer quelle taille convient.
Passée l'humiliation de l'enfilage de la combi, qui demande l'aide d'environ 18 personnes, voire d'un hélitreuillage (je ne râlerai plus JAMAIS lorsque je devrai enfiler une combi-short pour le surf. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je serai condamnée à porter une combinaison de plongée 16 heures d'affilée debout au soleil), les 5 mm de néoprène moulés sur chaque partie du corps existante, nous embarquons direction le Cap des mèdes, non sans avoir porter nos bouteilles de 20 kgs jusqu'au bateau. La plongée ça se mérite !
L'eau est transparente et depuis le zodiaque on peut déjà apercevoir ce qui se passe 6 mètres plus bas (et constater sous mes yeux impuissants la chute lente de mes lunettes de soleil favorites. Paix à leur âme.) Pendant ce temps, un mélange d'appréhension et d'excitation se fait ressentir pour les novices. Chez les habitués, l'excitation l'emporte. Les habitués s'en vont, les novices plongent tour à tour.
J'ai peur, des ces peurs qui te donnent envie de fuir plutôt que de les affronter. Peur de ne pas contrôler ma respiration, peur d'étouffer (encore plus que sous ma combinaison), de me sentir prise au piège sous les fonds, de paniquer. Peur de ce grand plongeon vers l'inconnu.
L'attente est longue, je vois chaque personne remonter une à une. Vient enfin mon tour. J'ai intégré chacune des instructions répétées 100 fois dans ma tête, fermé la combinaison, enfilé la cagoule, glissé les palmes, craché dans le masque pour éviter la buée. (la plongée, c'est sexy !). On m'accroche une ceinture de plomb à la taille (c'est bien la première fois de ma vie où on doit m'alourdir. La plongée, ça me plait déjà beaucoup), le bloc sur le dos puis le détendeur dans la bouche, c'est parti ! Première sensation, je suis sous l'eau mais respire comme si j'étais sur la terre ferme, ça me semble naturel et c'est agréable. Le prof me tient le bras et m'emmène un peu plus bas, je n'entends rien que mon souffle régulier et étrangement calme. Je suis bien, apaisée. Mes yeux regardent partout, mes mains frôlent ce qui m'entoure. Le prof me lâche alors et me fait signer de le suivre encore un peu plus bas.
Mon corps est si léger, à l'aise là-dessous, comme si il n'existait plus, qu'il ne restaient que ma respiration, mon regard et toutes les émotions hallucinantes qui se bousculaient dans ma tête. Je voudrais ressentir cela pour toujours.
Je remonte euphorique, avec une seule envie, celle de redescendre au plus vite.
Sur les dernières campagnes Roxy Outdoor, ils titrent Life looks better underwater. Je ne peux pas être plus d'accord.
- Encore un énorme merci au chouette groupe de filles de ce chouette week-end, à Laëtitia et à l'UCPA pour cette invitation ainsi qu'à Marco, le moniteur, pour son calme et sa pédagogie -
Maintenant que je suis revenue dans le sud, j'espère trouver du temps pour me mettre à la plongée aussi & refaire du kayak dans les calanques :)
RépondreSupprimerRhaaaa, ça me fait tout drôle de lire ton billet, je me sens à nouveau sous l'eau, on était tellement bien !
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