Franchir le cap

J'ai toujours été une fille à chapeaux, casquettes mises à part, que je préférais voir porter sur les garçons ou associer aux filles sportives, tennis women en tête. Je ne me suis toujours pas mise au tennis (hurler devant chaque apparition de Nadal et pester devant chaque coup droit de Dojokovic -team nadal forever !-  ne compte, je ne crois pas), et modérément au sport (compte tenue de mes non-exploits au surf il y a 15 jours, j'ai encore beaucoup de boulot pour être considérée comme telle. Mais essayez de surfer avec un prof qui pourrait être mannequin pour Calvin Klein Underwear et est aussi drôle qu'un épisode de Modern Family, hein). 

Evidemment, on a vu les casquettes s'abattre sur toutes les têtes en devenant l'accessoire chic de la saison. En cuir souvent, et sur des looks très élaborés. De mon côté, je maintiens le premier degré de l'association et ai essayé tant bien que mal d'apprivoiser cet accessoire qui, comme souvent lorsqu'il s'agit d'un accessoire porté sur la tête, ne passe pas inaperçu. Timidement d'abord, chez moi, le samedi pour aller de chez moi à la boulangerie, puis de la boulangerie au supermarché (j'aime beaucoup manger) jusqu'à ne plus la quitter.

Evidemment, je fais un pas de moins dans ma féminité déjà bien en-dessous du niveau de la mer, mais que voulez-vous, j'ai toujours rêvé de faire de la plongée (?). 

- Casquette Billabong (collection actuelle) - Bagues Etsy et COS - Tête de la fille qui revient du surf et a les cheveux sales - 

Photos Camille & Cédric (So Surf)